segunda-feira, 14 de julho de 2014

LIBELLE @ GDM... Vernissage samedi 5 juillet


GDM...

Du 5 juillet au 2 août 2014

LIBELLE, 2009 - 2012 

Une exposition conçue par Rosascape / Alexandra Baudelot

Vernissage le samedi 5 juillet à partir de 16 heures.

Marc Augé, Renaud Auguste Dormeuil, Jean-Christophe Bailly, Daria de Beauvais, Berger&Berger, Katinka Bock, Ulla von Brandenburg, Georges Didi-Huberman, 
Elie During, Yona Friedman, Dora Garcia, Rebecca Geldard, Raymond Gervais, 
Rodney Graham, Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige, Camille Henrot, 
Dean Inkster, Christian Jendreiko, Christophe Khim, Florence Lazar, Maria Loboda, 
Franck Leibovici, Benoît Maire, Catherine Malabou, Raimundas Malasauskas, 
Nicholas Mangan, Simone Menegoi, Chantal Pontbriand, Raphaël Siboni et Fabien Giraud, Oliver Rohe, Vittorio Santoro, Simon Starling, Tatiana Trouvé.







LIBELLE, 2009 - 2012

Entre février 2009 et novembre 2012, le projet Libelle a mis en circulation 18 œuvres dans l'espace public et privé. 18 œuvres inédites offertes au public, cadeau des artistes qui se sont prêtés au concept d'un projet d'exposition sans lieux ni temporalité définis, hors des logiques classiques du marché de l'art et de l'institution. L'exposition LIBELLE - 2009 - 2012 rassemble désormais l'intégralité de la collection constituée par ces 18 œuvres imprimées.  

L'œuvre se présente sous la forme d'une feuille au format A2 imprimée recto verso sur du papier synthétique Polyart. 1300 exemplaires de ces œuvres ont été mises en circulation en France et à travers le monde et proposées en libre service. 30 exemplaires sont numérotés et signés par l'artiste. Certaines de ces œuvres ont été augmentées par d'autres objets de type vinyle (Dora Garcia), carte postale (Benoît Maire) ou carte géante (Franck Leibovici pour Simon Starling). Présentées dans des enveloppes en plastique grise, les œuvres en libre circulation ont également été l'objet d'une relation spécifique à un(e) auteur(e), lequel auteur était invité à travers l'écriture d'un texte à créer un dialogue entre lui et l'œuvre produite par l'artiste. Le texte est donc une invitation à concevoir l'œuvre d'un point de vue spécifique, personnel, et moins un exercice de critique. 

A  l'origine du projet Libelle il y a donc le désir de réfléchir à la fois les modes de circulation d'une œuvre, sa production, la nature même de la relation qui lie un artiste à un public, le principe de collection et celui de l'exposition. L'idée aussi d'appropriation d'une œuvre par le public car – tout au long du projet - les entrées étaient multiples. Certains préféraient les collectionner dans leur version sous enveloppe et gratuite, d'autres ne s'intéressaient qu'à quelques projets, d'autres encore n'ouvraient jamais les enveloppes préférant préserver le mystère d'une œuvre latente, jamais révélée à son propre regard ; certains avaient une préférence pour sa version numérotée et signée, payante celle-ci, devenant par ce biais partenaire et producteur du projet - c'est en effet grâce à la vente des exemplaires signés que les œuvres de Libelle ont pu être produites et offertes. 
Le projet désormais achevé et clôt sur lui-même offre une dernière version, celle d'une exposition qui rassemble tous les éléments constitutifs du projet Libelle - œuvres signées, objets multiples, activation live de ces œuvres - le tout rassemblé dans un seul et même espace, celui de la Galerie des multiples ; celui aussi d'une boîte à entrées multiples, sorte de « white box » faisant office de boîte d'exposition et d'objet de collection. 

Concevoir un projet d'exposition sur plus de trois ans, avec une œuvre nouvelle livrée environ tous les trois mois et dans plusieurs lieux différents, implique de tenir compte des transformations inhérentes aux événements qui traversent le monde sur une période aussi étendue – période qui s'est par ailleurs avérée historiquement très dense. Le fil conducteur qui traverse l'ensemble des œuvres proposées pour Libelle pose donc la question du rapport que nous entretenons aujourd'hui avec notre environnement : comment nous y réagissons, quelles sont nos stratégies personnelles et intimes pour y faire face, quel rapport entretenons-nous entre l'Histoire en train de s'écrire et le passé qui l'informe ? D'une œuvre à l'autre, un paysage multiforme se dessine montrant la complexité croissante qu'il y a à saisir les différents aspects des environnements dans lesquels nous évoluons, des environnements à la fois proches et lointains, réels et virtuels, intimes et sociaux. Une complexité sans fin que les œuvres de Libelle, chacune dans leur singularité, ont tenté de saisir, que le projet même de Libelle a tenté de circonscrire dans un laps de temps de presque quatre ans.

Alexandra Baudelot



LIBELLE, 2009 - 2012

An exhibition by Rosascape / Alexandra Baudelot

From February 2009 until November 2012 the Libelle project put 18 works into circulation in public and private spaces. 18 new works offered to the public, gifts from artists who agreed to participate in an exhibition project without a set time or place, outside of the traditional logic of the art market and institutions. The exposition LIBELLE ∆ 2009 ∆ 2012
brings together the entire collection made up of 18 pieces of printed artwork.

The work is an A2-sheet of synthetic Polyart paper printed on both sides. 1300 copies of the works were distributed in France and throughout the world and made available in a self-service arrangement. 30 copies are numbered and signed by the artist. Some of the works have been supplemented, to include other objects such as a vinyl record (Dora Garcia), a postcard (Benoît Maire) or a giant map (Franck Leibovici for Simon Starling). Presented in grey plastic envelopes, the works in circulation were also specifically tied to an author who was invited to write a new text in order to create a dialog with the artist's work. The text is an invitation to view the work from a specific, personal point of view rather than a classic criticism exercise. 
Behind the Libelle project is the desire to reflect on how a work circulates, its production, the very nature of the relationship formed between an artist and the public, the principle of collection and also of exhibition. The idea of the public appropriating a work is there too; here there are many ways in. Some people wanted to collect the free versions in envelopes, some people were only interested in a few projects, still others never open the envelope, preferring to maintain the mystery of a latent work, never seen by their eyes; some people would rather have the numbered and signed version, available for a fee, thereby becoming a partner and producer of the project – the sale of the signed, numbered Libelle works in fact financed the production and the free copies. A final version is now available, one including all the elements in the Libelle project – the signed works, multiple objects, live activation of the works – all gathered together in one place, the Galerie des multiples and its exposition space; and also a space with multiple entrances, a sort of 'white box' that serves as a box for the exposition and a collector's object. 

Designing an exposition project over the course of more than three years, with a new piece delivered about every three months and spanning several different places means taking into consideration the inherent transformations of the events that the world experiences over such a long period – a period that incidentally has proven to be dense in historical events. The thread that runs through all the works proposed for Libelle begs the question of the relationship that we have today with our environment – how we react, what are our personal, private strategies to deal with it, what relationship do we foster with History as it is being written and the past that shapes it. From one work to the next, a multifaceted landscape appeared, revealing the growing complexity of grasping the different aspects of the environments that we live in, environments both near and far-off, real and virtual, intimate and social. An endless complexity that the works in Libelle, each in its own singular way, sought to capture and that the project Libelle itself sought to trace out over the span of nearly four years. 

Alexandra Baudelot






Avec le soutien de la Fondation d'Entreprise Ricard / Art Contemporain







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